Ëffentlech n°725
Petitionnär/in: Joseph SCHLOESSER
« NEEN » zu eiser Mammesprooch als ëischt offiziell Sprooch.
« NON » à la langue luxembourgeoise comme première langue officielle en matière administrative et judiciaire.
« NEIN » zur luxemburgischen Landessprache als erste Amtssprache.
Zil vun der Petitioun
Inviter tous les habitants de notre pays, Luxembourgeois ou non ainsi que tous les travailleurs transfrontaliers, à soutenir la présente démarche. Toute la procédure se déroule en ligne. Veuillez consulter sur le net la rubrique « Exercer son droit de pétition au Luxembourg ».
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Inviter tous les habitants de notre pays, Luxembourgeois ou non ainsi que tous les travailleurs transfrontaliers, à soutenir la présente démarche. Toute la procédure se déroule en ligne. Veuillez consulter sur le net la rubrique « Exercer son droit de pétition au Luxembourg ».
Es werden, alle Einwohner unseres Landes, sei es die Luxemburger oder die Ausländer sowie alle Grenzgänger, dazu eingeladen unsere Bittschrift zu unterstützen. Die gesamte Prozedur erfolgt über Online. Bitte in der Rubrik „ Sein Petitionsrecht in Luxemburg ausüben“ nachschlagen.
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Motivatioun vun der Petitioun
Nous devons, comme nous l’avons toujours fait, rester ouverts envers les autres et ne pas nous refermer sur nous-mêmes.
Notre pays a toujours eu et aura toujours un grand besoin de main d’œuvre étrangère. Ces travailleurs résidents et frontaliers représentent, actuellement, près de 72% de la ... méi
Nous devons, comme nous l’avons toujours fait, rester ouverts envers les autres et ne pas nous refermer sur nous-mêmes.
Notre pays a toujours eu et aura toujours un grand besoin de main d’œuvre étrangère. Ces travailleurs résidents et frontaliers représentent, actuellement, près de 72% de la population active contre 28% de Luxembourgeois. Nous avons le devoir et il y va de notre intérêt, à tous, d’accueillir ces personnes dans les meilleures conditions. Il est essentiel que le contact s’établisse dans une langue compréhensible pour tous et les formulaires administratifs et autres documents officiels devront être rédigés, dans l’une des trois langues, obligatoires, enseignées à l’école.
Certes, il est vrai que les travailleurs étrangers ont besoin de nous, mais il n’est pas moins vrai que nous avons autant besoin d’eux.
Il faut condamner, très fermement, les propos populistes, nationalistes voire xénophobes que certains tristes individus se sont crus autorisés à tenir dans leurs réponses aux médias. Ils ne sont que quelques-uns, mais c’est déjà trop, et il ne faut surtout pas que ce genre de comportement ne fasse tache d’huile.
C’est grâce à notre multilinguisme que nos gouvernants ont réussi à maintenir notre pays dans sa prospérité de naguère. L’avenir ne s’annonçait pas aussi prometteur à la fermeture du dernier haut-fourneau à Esch-Belval en 1993. Pourtant et heureusement, des sociétés comme Good-Year et plus d’une centaine de Banques, ont été, notamment, séduites par notre multilinguisme et se sont installées chez nous.
Apprendre le luxembourgeois à l’école, mais où les élèves prendront-ils le temps ? Sera-ce au détriment d’une des trois autres langues obligatoires ? D’autant plus que la langue luxembourgeoise sera nettement plus difficile à étudier, à enseigner et surtout à retenir. Le portugais mériterait, également, d’être plus étudié à l’école. C’est la sixième langue la plus parlée au monde, plus de 270 millions de locustes, et il y a plus de 93000 Portugais (16,3%) qui résident chez nous.
Le luxembourgeois qu’on parlait il y a 150 ans n’a rien de comparable avec celui qu’on pratique de nos jours. Entretemps s’y sont rajoutés tellement de mots étrangers que nos ancêtres n’y comprendraient plus grand-chose. Et il est très probable que la langue de nos compatriotes, dans 150 ans, sera du charabia pour nous. Une langue est vivante tant qu’on la parle. Qui peut, donc, croire que la langue luxembourgeoise est « condamnée » à disparaître. Notre langue évolue et se métamorphose. Elle ne s’éteindra qu’avec le dernier Luxembourgeois et cela ne sera pas pour demain. Alors pourquoi cet alarmisme ?
... manner