Petitioner: Vincenzo Cirilli
Mettre le Luxembourg en état d'urgence climatique
Purpose of the petition
Mettre le Luxembourg en état de d’urgence le plus tot possible, afin de réaliser immédiatement des mesures de lutte contre le réchauffement climatique, sans perte de temps due à des procédures lourdes et compliquées. Suite aux récentes extériorisation de nos scientifiques, il est ... more
Reasons for the petition
Pour ce qui est de la motivation générale, il est utile de citer M. Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, Directeur de l' UMR 7205 ISYEB CNRS, MNHN, EPHE, Sorbonne Université Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité: Les grandes crises environnementales – celle du ... more
The steps of this petition
The public petition n°1282 is closed on 13-11-2019
Reason for closure: Demande concernant le reclassement en pétition ordinaire restée sans suite
Request concerning the continuation of the petition as an ordinary petition
The threshold of 4500 signatures is not reached for the public petition n°1282, on 18-09-02019 - Number of signatures after validation: 605
Validated electronic signatures: 605
The period for signing the public petition n°. 1282 is closed on 02-08-2019 - Number of electronic signatures before validation: 605
The public petition n°1282 is open for signature, on 21-06-2019
Statement of admissibility
The public petition n°1282 is declared admissible by the Conference of Presidents on 20-06-2019
Admissibility: admissible
Start date of the signature period: 21-06-2019 at 0:00 a.m.
End date of the signature period: 02-08-2019 at 11:59 p.m.
The Committee on Petitions issued an opinion positive regarding the public petition n° 1282, on 19-06-2019
Opinion of the Committee on Petitions: positive
The petition public n°1282 is submitted the 07-05-2019
Title of the petition: Mettre le Luxembourg en état d'urgence climatique
Aim of the petition: Mettre le Luxembourg en état de d’urgence le plus tot possible, afin de réaliser immédiatement des mesures de lutte contre le réchauffement climatique, sans perte de temps due à des procédures lourdes et compliquées.
Suite aux récentes extériorisation de nos scientifiques, il est scientifiquement démontré que sans actions immédiate, notre Pays est voué à perdre toute sa biodiversité, et court un réel danger tant sur le plan sanitaire, et par extension sur la sécurité.
Seul un état d’urgence permettra d’éviter le pire car des menaces réelles pour les intérêts vitaux de tout ou partie de la population ou de péril imminent résultant d’atteintes graves à la sécurité publique sont belles et bien à nos portes, si pas déjà présentes.
Que ce soit la disparition accélérée d’espèces animales et végétales, nos réserves naturelles d’eau potables polluées, l’Humus de nos terres qui s’appauvrit de jour en jour, le constat scientifique est là.
Toute la population court un réel danger, tant sur le plan sanitaire, tant sur le plan de la sécurité publique, et seul un etat d’urgence permettra de prendre des mesures tant innovantes que radicales qui pourraient ralentir ce cycle de disparition inquiétant. Pour illustrer les mesures à prendre d’urgence, l’on peut citer à titre d’exemple l’introduction de la permaculture, la récupération à grande échelle des eaux polluées ou encore l’installation de micro - centrales électriques. Il faut, par l’état d’urgence, éviter que de telles initiatives s’éternisent au lieu d’être immédiatement mis en œuvre.
Motivation of the general interest of the petition: Pour ce qui est de la motivation générale, il est utile de citer M. Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, Directeur de l' UMR 7205 ISYEB CNRS, MNHN, EPHE, Sorbonne Université Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité: Les grandes crises environnementales – celle du climat et de la biodiversité – auxquelles notre monde est confronté ne laissent presque plus personne indifférent. Le scepticisme des premières années a laissé la place aux polémiques alimentées par les lobbyistes ou antiscience ; et les pseudo-controverses se concentrent désormais sur les causes et les remèdes à apporter à ces problèmes.Nous avons un besoin vital de toute la biodiversité : (…) Elle constitue (…) un réservoir de solutions qui nous permet de vivre confortablement. Outre son utilité directe, elle abrite tous les contributeurs naturels aux équilibres nécessaires – les pollinisateurs de nos cultures, les parasites ou prédateurs des pestes de nos cultures ou des vecteurs de maladies.Nous avons pris l’habitude de bénéficier de ces équilibres naturels sans nous rendre compte qu’ils ne sont pas pérennes et restent vulnérables face à nos actions destructrices. Et quand bien même nous nierions ces bienfaits, de quel droit dilapiderions-nous l’héritage de nos enfants ou petits enfants ?Faut-il vraiment fabriquer des drones pollinisateurs, au coût carbone exorbitant, plutôt que de laisser vivre les abeilles ou bourdons sauvages, moyennant des aménagements raisonnables et rentables de nos pratiques agricoles ? Il faut enfin se rappeler que la diversité est clairement liée à la bonne santé de nos écosystèmes : plus d’espèces même redondantes fonctionnellement signifie plus de stabilité ou de résilience.(…)Toutes ces controverses sans fin concernant l’emploi des pesticides, qui se focalisent sur la santé humaine en oubliant le reste du vivant. Quant aux espèces exotiques envahissantes, l’une des grandes causes de déclin des espèces autochtones, certains les voient étrangement comme d’aimables visiteuses qu’il ne faut pas stigmatiser à l’excès.Et, enfin, cette question des effets rétroactifs colossaux de la crise de la biodiversité sur le changement climatique, souvent mal gérés, tant on privilégie les solutions en apparence plus douces mais pourtant coûteuses en carbone. Ainsi, le développement des véhicules individuels électriques – dont le coût carbone de fabrication est évidemment important – aux dépens des transports en commun…N’avons-nous pas ici affaire à une forme pernicieuse de scepticisme, où les controverses puériles sur les remèdes remplacent le scepticisme éculé des incrédules ou des lobbyistes ?(…)Nos sociétés sont moulées dans des habitudes centenaires d’exploitation des milieux naturels. (…) agissons !